Visite de l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Marseille
30 Juillet 2019
Alexandra Louis s’investit sur les thématiques qui concernent les mineurs, notamment dans sa fonction de co-présidente du groupe d’études de l’Assemblée nationale sur les droits de l’enfant et la protection de la jeunesse.
Le vendredi 5 juillet 2019, la députée des Bouches-du-Rhône a accompagné Nicole Belloubet, ministre de la Justice et Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, lors de leur visite de l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de la Valentine à Marseille.
Ce fut l’occasion de réunir autour de la table l’ensemble des acteurs travaillant auprès des mineurs délinquants. Sous l’égide de la Garde des Sceaux, les membres de l’administration pénitentiaire, de la protection judiciaire de la jeunesse et des équipes éducative et sanitaire de la Valentine ont présenté l’établissement, leurs missions respectives ainsi que leurs conditions de travail et d’accueil des détenus.
Cette étroite collaboration des institutions permet de faire évoluer et d’adapter la prise en charge des mineurs afin de les accompagner au mieux vers la réinsertion. À cet égard, il est important d’avoir une attention particulière envers ces jeunes et de les valoriser. La ministre, le secrétaire d’État et votre députée ont rencontré trois jeunes lors de la remise du diplôme qu’ils ont obtenu durant leur incarcération. En présence de leurs parents, c’était un moment porteur d’espoir pour l’avenir des mineurs concernés. Ils sont 30% des jeunes à obtenir une certification pendant la détention au sein de l’EPM.
Les mineurs incarcérés à la Valentine ont eu des parcours de vie difficiles qui les ont amenés à commettre des actes répréhensibles au sein de notre société. Nicole Belloubet, Adrien Taquet, Alexandra Louis, Cathy Racon-Bouzon et Valérie Boyer ont eu un échange avec quatre détenus à ce sujet.
Les conditions de détention à l’EPM de la Valentine, avec une salle de sport, un potager ou encore des aides à la formation, impactent positivement l’effort mené contre la récidive et vers la réinsertion.
Néanmoins, cette matinée à la Valentine a également mis en lumière les difficultés auxquelles font face les équipes de l’EPM. Il y a aujourd’hui plus de mineurs écroués que de place au sein de l’établissement, dont plus de 80% sont des prévenus en détention provisoire. En conséquence, le fonctionnement de cet établissement pour peine tend à plusieurs égards vers celui d’une maison d’arrêt. Cet élément nuit au travail d’accompagnement à moyen terme réalisé par le personnel de l’EPM auprès des mineurs. En outre, Alexandra Louis regrette la détérioration rapide des conditions matérielles de détention, qui nécessitent une amélioration.
La visite de la Députée à l’établissement pénitentiaire pour mineurs aux côtés de la Garde des Sceaux et du secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance a, en somme, été un moment fort et enrichissant. Auprès des acteurs de terrain, Alexandra Louis a constaté les aspects positifs et ceux moins fonctionnels de la prise en charge pénitentiaire des mineurs délinquants.
La création prochaine du code de justice pénale des mineurs est une opportunité pour améliorer le système de réponse à la délinquance des mineurs. La députée est particulièrement active et engagée aux côtés du gouvernement sur cette réforme.
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